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mercredi 5 novembre 2008

Surprise de l'histoire



Étrange sentiment... Maintenant qu'on a l'occasion, il faut vraiment désirer le changement.
History in the making.

dimanche 2 novembre 2008

J-2

Pfou. 2 Novembre. 4 Novembre. Un gros événement.

Curieusement, la période est relativement calme pour tout le monde ici. Comme s'il n'y avait rien de spécial dans 2 jours.

C'est une des illustrations de la relative ignorance d'une certaine partie de la population américaine : ils ne voient pas l'enjeu. Beaucoup ne sont pas au courant de l'ultra-soutien pour Obama en Europe, beaucoup ignorent la mauvaise image des Etats-Unis à travers le monde, en grande partie grâce à Bush, beaucoup ne sont juste pas conscient de la vraie réalité de la guerre en Irak, par exemple. Ils ne s'agit pas de les blâmer. C'est juste le résultat d'une situation complexe : pays puissant, avec des ressources, grand poids démographique, culture "mainstream" ultra-dominante, médias très subjectifs, géographie et structure de société propice à la prolongation des groupes traditionnels en place, pour l'"Amérique profonde".

Cela dit, il faut aussi voir que je suis en plein milieu des US. A l'Est, à l'Ouest, sur les côtes, la vie urbaine, économique, avec une éducation forte et une religion plus en retrait, donne des zones assez démocrates.

J'avais compris quelque chose avant même de venir ici et je le vérifie ici tous les jours : le parti démocrate américain n'est pas l'équivalent de notre gauche. De même pour le partie républicain. Je crois qu'on peut estimer que le parti démocrate correspond à notre centre-droite, alors que le parti républicain est à situer entre la droite et l'extrême droite. Là encore, dans des groupes sociaux où la religion est importante, l'éducation pas forcément une question primordiale, le tout en vie rurale, c'est pas très étonnant. Sécurité, culte, valeurs religieuses, patrie, crainte sont, dans les grandes lignes, les constantes qu'une partie des USA, encore, supporte.


Mais les choses semblent changer. Sur le campus, en cours, en discussion avec un peu tout le monde, plus personne n'est là pour défendre Bush. Il reste des républicains, qui supportent McCain. C'est le cas de deux de mes roomates. Malheureusement, difficile d'éviter le cliché du vote "traditionnel" : ils ne sont pas capables d'aligner plus de deux arguments rationnels, et la logique ultime reste : "C'est comme ça qu'on fait, d'où je viens."

On trouve des pros-Mc Cain. Mais plus on va vers une haute éducation, des hautes études, plus c'est rare. Logiquement, l'étudiant prend conscience du monde, de certaines valeurs ou de certains actes de son pays qui ne devraient pas avoir lieu. Et il y a un revirement vers le parti démocrate, plus en phase avec la politique en Europe, notamment. En "Communication Theory", cours principalement pour les 3ème et 4ème année, sur une trentaine d'élèves, un seul étudiant s'avoue pour McCain. Même si certains ont probablement tu leur voix lors du vote à main levée, ça montre au moins qu'être de ce côté est une décision plus difficile à tenir. Et, sans bien sûr le dire, les professeurs montrent, au moins, qu'ils sont bien loin d'en rester au valeurs traditionnelles. A part peut-être mon professeur de Tradition Rhétorique Américaine, qui affiche avec fierté sa participation à l'"Eglise du Christ" de la communauté. L'interdiction d'enseigner le cours d'"Ethique" qu'il a reçu il y a quelques années, montre bien que, même ici, la sphère de l'éducation fait un réel effort de passer de valeurs religieuses à quelques chose de plus rationnel et neutre.

Deux de mes roomates semblent être, assez naturellement, démocrates. Nick, mon compagnon de chambre qui est vraiment conscient, cultivé, plutôt au courant des choses, tout en restant très modeste. Et Connor, aussi. Peter, lui, ne votera pas : il n'est d'accord avec aucun des deux candidats et il sait que les autres candidats n'ont aucune chance d'être élus.

La population étudiante, encore plus pour les minorités, est clairement une des cibles d'Obama. Et ça marche.


Je vois mon roomate mormon conservateur passer les dernières soirées de cette semaine à lire des articles du site web de la chaîne pro-républicaine Fox News. Les titres des colonnes sont assez scandaleux et loin d'une presse cherchant l'objectivité. Mais en même temps, j'entame le débat avec lui et il n'a pas d'argument. Dans une société si traditionnelle, le réflexe démocratique du débat n'est pas encore installé. On est persuadé par le modèle, par l'autorité religieuse qui est souvent, encore l'autorité du groupe. "Même Bush était meilleur qu'Obama. Je ne peux pas voter pour Obama parce que ma religion supporte McCain." Le racisme n'est bien sûr pas explicite, mais on imagine bien que ce n'est pas dans le parti républicain qu'un candidat noir sera présenté. Ou même une femme, d'ailleurs. Dans l'Amerique profonde, faute de confrontation sociale, les choses avancent lentement.

Différence de vitesse donc, avec l'événement dans deux jours. Pour Peter, c'est clair et univoque : Obama va être élu. Et à en croire les journaux, la télévision, les sondages, c'est la même tendance. S'il n'y a pas le fiasco qu'on connu les deux dernières élections en 2000 et 2004, on devrait connaître les premiers résultats mardi soir, ou mercredi matin. Dans moins de 100 heures.

Mais, en attendant, la vie continue à Kirksville.

Bouh

Hey les amis!

Je croyais qu'Halloween était ringard et pour les enfants. Mais non.

C'est vendredi matin, quand un étudiant est arrivé en cours en kilt, que j'ai compris que c'était un poil important. Et le soir, à la cafétéria, c'est là qu'on voit tout le monde déguisé.

En fait, c'est pas tellement des costumes d'horreur, mais plutôt, en général, des déguisement, style Mardi Gras en France. Sans les crêpes, et pour les grands aussi, donc.

Vu que des images parlent plus que des mots (parfois), voilà de quoi rassasier vos pupilles. (Merci à mes amis de Facebook pour les photos).



Phil, excellent pote Autrichien, et Pierre, angevin d'adoption avec qui j'ai des fous-rire de niveau international à chaque fois qu'on se voit !



Nick (roomate), Luke (suitemate), Katie (amie des roomates), Matt (idem), Peter (suitemate). Beaux comme des anges.



It's a pimpin world...

Life is not only crazy. It's REALLY crazy.

Encore une fois devant le petit écran pendant que j'écris ce message, je suis désolé de ne pas trouver un seul match de basket sur la centaine de chaînes du câble. En même temps, il ne doit pas y avoir trop de matchs qui se jouent à 2h44 du matin, surtout quand en fait on est dans la nuit de l'heure d'hiver.

Bref.

Toujours autant de choses incroyables à raconter. Mais je suis bien obligé de choisir.

La semaine dernière a été l'échéance d'un joli petit projet entamé il y a plus de deux mois : j'ai finalement interviewé le rappeur Common. Même si j'ai tenté de lancer le jeu de mise en contact (rédacteur en chef du magazine à Paris, filière française de la maison de disque, maison-mère aux US, assistant proche de l'artiste) dès le mois de septembre, tout s'est accéléré quelques jours avant la date, comme souvent dans le milieu de la musique. J'ai eu la confirmation de l'interview seulement la veille de la rencontre, rencontre qui a eu lieu vendredi dernier, 24 octobre.

Accompagné par quelques étudiants internationaux (un français, un allemand, un autrichien, une thaïlandaise), nous sommes allé à la fac de Columbia, à deux heures en voiture de Kirksville. "Mizzou", la fac de Columbia, est clairement plus connue que Truman, et c'est pas sans l'aide de leur équipe universitaire de football américain qui est dans l'élite du pays. L'événement du jour, est donc le petit concert de l'ami Common.

Dernières précisions par téléphone avec l'assistante de Common, et on se retrouve en coulisse pendant la première partie du concert, assurée par un groupe local, visiblement. Marco, mon ami allemand, m'accompagne pour prendre des photos de Common pendant l'entretien.

J'avais préparé mes questions pendant la semaine précédant l'interview, précisant les sujets de discussion et la formulation au fur et à mesure. Au final, je suis arrivé au Jour J sans trop stresser.


15 minutes de discussion, c'est pas énorme, surtout quand l'assistante mais même l'artiste nous poussent vers la conclusion alors qu'on n'est pas encore arrivé aux 20 minutes prévues.

Bien que content de l'expérience, mon perfectionnisme m'a amené à revenir de cette expérience avec un arrière gout un peu amer, soulignant que même si Common était courtois et parfois amical, on était quand même à des miles de quelque chose de vraiment chaleureux. Restait au moins un concert qui, lui, n'avait aucune ambiguïté : Common, et son groupe instrumental, ont mit le feu.


Il m'a fallu quelques jours et le visionnage de quelques clips de ce rappeur qui a plus de 15 ans d'expérience pour me rappeler à quel point il n'est pas un débutant, et même plutôt une vraie pointure. Vu comme ça, le souvenir de la rencontre reprend des couleurs : "ah oui, quand même, je l'ai interviewé". Et quoi qu'il en soit, il est resté très agréable, sympathique, ouvert, parfois curieux à notre égard à Marco et moi. Oui, finalement, c'était drôlement bien.


Quelques petits chiffres pour illustrer le haut niveau de Common : près de 4 millions d'albums vendus en 16 ans de carrière, sur 7 albums...

Et pour illustrer le talent artistique du monsieur, quelques très bons moments de sa carrière...


I Used to Love H.E.R., son premier "tube". Il y déploie une métaphore filée : la culture hip hop devient une demoiselle avec qui il a eu l'histoire d'amour d'une vie (1994, Resurrection).



The Light, un de ses titres les plus connus (2000, Like Water for Chocolate)



Come Close, superbe chanson et surement le plus beau vidéo clip que j'ai vu de toute ma vie... (2002, Electric Circus)



The Corner, un des classiques de Be, album de la révélation pour le grand public. La présence de Kanye West derrière les fourneaux n'y aura pas été pour rien. (2005, Be)



Drivin' Me Wild, très bon titre avec la chanteuse anglaise Lily Allen (2007, Finding Forever)



The People, autre excellent titre de Finding Forever. Grand moment du concert, c'est aussi dans ce titre que, dès 2007, il exprime son soutien pour Obama, le temps d'une rime. (2007, Finding Forever)



Announcement, premier single de son nouvel album. On reconnait bien Pharrell Williams qui prend les reines de la production après deux albums avec Kanye (2008, Universal Mind Control)




Rendez-vous le 9 décembre pour la sortie du nouvel album, et dans quelques mois pour mon article dans Rap US !

Après une nuit bien méritée, je m'attaque demain à la célébration d'Halloween ce week-end et à un dernier point avant l'élection présidentielle mardi prochain !!!

Samuel

mardi 21 octobre 2008

A Brighter Day Gonna Come

Je viens de trouver ça, et je ne peux pas m'empêcher de le faire partager.



Plus j'y pense, et plus je ressens l'enjeu d'un tel événement. C'est pas compliqué. Opposé à l'extrême difficulté de remettre en question mon roomate mormon et très républicain, il y a cette échéance et cette possibilité de changer. Simplement. En France, pas de quoi s'exciter pour la Droite, la Gauche, le Centre. Ici, il s'agit juste de rééquilibrer enfin la balance d'une nation qui a ses richesses mais qui est encore trop tournée vers elle-même. Une nation qui, dans sa tradition, ignore purement et simplement le reste du monde, la vie sociale, l'environnement, les valeurs basiques d'une société saine. Des erreurs de jeunesse.

Et mon argument fétiche : qu'en sera t-il du racisme aux USA quand, dans 1 mois, 1 ans, 10 ans, un enfant pourra naître et grandir dans un pays représenté par un Noir ?

Je vous le dis: parfois, l'humanité réserve de belles surprises.

lundi 13 octobre 2008

Confessions nocturnes


J'ai lu quelque part que la nuit était propice aux révélations. Cioran, surement. Pas une ultime référence.

Bref.

3h57, l'omniprésence de l'air conditionné créé un réel micro-climat de ma chambre (un jour glacial, un jour torride - torride pour ce soir), ainsi que mon rythme "un peu" irrégulier de sommeil m'amènent à la conclusion suivante : j'arrive pas à dormir.

Plus sérieusement, on dirait pas mais je suis à la moitié de mon séjour. Enfin, pas vraiment, mais à la moitié de mon semestre de cours. L'occasion de bien me booster pour être nostalgique dans quelques mois des instants que je n'ai pas encore vécu.

Bref.

J'ai du mal à dormir ce soir, mais j'ai de quoi m'occuper. Mentalement. Clairement, la motivation, l'ambition, la compétition, la confiance en soi - si pas trop développée - restent des exemples des bons points de la façon de pensée américaine. Mais il y a un revers à la médaille. Jour après jour, je sens une pression assez inouïe concernant les cours. Et être dans la fac qu'on surnomme "L'Harvard du Midwest" n'aide pas les choses. Vraiment, tous les jours je pense à ce sentiment de se battre contre le temps qui passe. Si en Europe on est bloqués par notre hésitation, notre crainte, notre doute, ici, chaque individu risque l'overdose.

Je reste surpris de voir qu'ici, tout le monde ne prend pas les choses comme moi. Certains de mes collocataires, où d'autres que je connais ont le temps de glander, de regarder la TV, des films, d'aller faire du sport. Il peut s'agir de mes cours, et de mon niveau. Mais je crois qu'il s'agit aussi d'adaptation.

Les dernières semaines, ce sentiment avait été atténué pour la bonne et simple raison que j'avais mis de côté quelques lectures normalement demandées pour les cours. Malheureusement, ces 4 derniers jours, sensés être des vacances, ont été l'occasion de me remettre à jour et de me remettre... dans la course. La course contre la montre.


Par exemple, entre les lectures à préparer et celles à rattraper, j'avais pas moins de 156 pages à lire pendant ce "break". Défi loin d'être relevé : j'ai lu environ 120 pages et je dois revenir pour quelques prises de notes sur 25 d'entre-elles. Et, Dieu, merci, pas de rédaction ou test à préparer pour demain. Il n'empêche que c'est suffisant pour me "faire du souci" (comme on dit dans mon département d'origine), ne serait-ce qu'en pensant à mes lectures de cette semaine que je ne saurai surement finir, mon test d'une des matières la semaine suivante, la petite surprise en lien avec mon activité journalistique cette même semaine, et les gros boulots (indiv ou en groupe, oraux et écrits) qui viendront peaufiner la longue série de travaux demandés.

C'est aussi l'illustration du système américain. Tout pendant qu'on est dans la course (études, surtout s'ils sont d'un bon niveau ; travail avec poste important), il y a cette rigueur extrême, ce "boost" permanent. Toujours faire plus. Mais dès qu'on lâche, le "rêve américain" n'est plus qu'un lointain souvenir. On peut perdre du jour au lendemain, ici. Je ne peux m'empêcher de penser au cliché du caissier de Mc Do. Mais Walmart marcherait aussi.

Du coup, alors que mes confrères de l'Hexagone ou d'Europe, apparemment bien moins stressés que moi, ont passé un week-end à ce qui parait génial à Chicago, je suis resté ici...... Bon, il faut dire qu'on a un peu foiré nos plans avec quelques amis et qu'on avait aussi prévu d'y aller. Mais de toute façon, si nos plans avaient marchés, je serais dans d'encore plus beaux draps !

Pas le temps de voyager, mais aussi pas trop le temps de profiter, de parler autant que je voudrais, de regarder ce qu'est la TV américaine, de visiter la ville - aussi petite qu'elle puisse paraitre sur Google Maps -, de regarder ne serait-ce qu'un seul épisode de cette série pourtant si extraordinaire qu'est The Wire...

Et surtout, pas le temps de vous raconter tout ce que je vois, tout ce que je vis, tout ce que j'esquisse dans ma tête, et parfois, tout ce que je comprends. Je dis à mes quelques amis qui m'écrivent que j'avoue écrire trop "épais" sur le blog, mais que je considère que si la vie est complexe, son expression doit l'être aussi. Mais je suis loin d'imaginer à quel point cela est vrai : j'ai tout simplement des milliers de choses à raconter. Mon petit journal que je tiens tous les jours regorge de faits ou de réflexions qui mériteraient des paragraphes entiers. Mon caméscope est rempli, et je n'ai pas de temps de monter ne serait-ce qu'une vidéo. Et pourtant, je suis loin de l'utiliser tous les jours, le caméscope.

Le temps me compresse. Où est passé le calme et la tranquillité de vivre que tout le monde me prête, ici ?



Mais derrière ce tableau assez sombre, il faut voir ce qui explique qu'un système aussi agressif compte encore des adeptes. C'est tout simplement que tout a une autre dimension aux US. Si l'activité, le boulot, les études, prennent tous le temps et l'énergie, les relations, en particulier, suivent le pas. Ce que je veux dire, c'est que les gens semblent être plus proches les uns des autres - au moins dans le cadre des groupes d'amis proches. Et on ne perd pas de temps à attendre "de se connaitre" comme en Europe : ici, on sait dire aux gens qu'on les aime. Sans attendre. Et pour vivre ça jour après jour, je peux témoigner que j'ai déjà vu pire système. C'est le moins que je puisse dire. Et tout ça sans parler des nombreux internationaux tous plus incroyables les uns que les autres. Clairement, et quelqu'en soit le prix, de tels rencontres et de tels moments d'échanges ne demandent qu'à une chose : en vouloir plus.

Et voilà. Je suis bien devenu Américain.

Samuel

jeudi 2 octobre 2008

On continue dans la lancée

Hey hey hey.

Mon dernier message m'a fait penser à quelque chose. Je ne sais pas si certains ont eu le courage de lire dans son ensemble le lien vers la "Persuasion Plea" que j'ai rédigé il y a quelques semaines. Le fait est que ce type d'exercice, plutôt libre, est l'occasion de développer avec plus ou moins de détails des idées sur des sujets assez intéressants... En témoigne les nombreuses discussions qui se lancent autour de moi vis-à-vis des sujets que j'ai abordé (avec les profs, les camarades de classe, les français, entre autres). J'espère pouvoir pourquoi pas entamer de telles discussions avec vous aussi ; ça se fait très bien par mail. Pour ça, je suis bien sûr dispo. Et puis c'est aussi l'occasion pour vous de voir ce qu'on nous demande de faire ici, même si pour un travail de rédaction, la production final ne représente jamais vraiment ce qui a été demandé. Pour être un peu plus sûr de la qualité de ce que j'ai écris, je vais essayer de mettre uniquement les papiers qui ont reçu des bonnes notes.

Il y a donc (dans l'ordre chronologique de rédaction) :

- Un exercice d'application des règles du syllogisme, selon Aristote. Technique, mais intéressant à mon avis pour le coup d'œil (cours d'Argumentation).

- Le "Tradition paper", expliquant globalement ma conception de la communication, et plus précisément ma position dans les 7 grandes familles de tradition d'études de communication. Premier papier à rendre dans cette matière, c'était une occasion pour le prof de nous connaître un peu mieux autour de sa discipline (Communication Theory).

- Un texte libre, comptant pour un cinquième des points du premier test de Persuasion, le reste étant du QCM. Le tout était à préparer chez soi. Donc un petit texte, où l'objectif était de préparer une présentation de 20 minutes, introduisant à l'étude de la Persuasion des lycéens de terminale (équivalent aux US: "seniors high school students") (Communication Theory).

- L'interprétation de la "Persuasion Plea" (Persuasion).

- Une réflexion sur les techniques de persuasion utilisées par Michael Moore pour son film Bowling for Columbine : "Persuasion Film Response #1" (Persuasion).


L'absence de papiers pour le cours d'American Rhetorical Tradition est une façon de montrer qu'on n'y fait pas grand chose... (premier test mercredi prochain, quand même).

Pour le "Tradition paper" et la réflexion sur Bowling for Columbine, je n'ai pas encore reçu les notes. Quoi qu'il en soit, ces exercices sont l'occasion de développer des réflexions, et même si elles ne valent un 50/50 pour le professeur, ça reste l'occasion de commencer des discussions.

J'essaierai de donner les notes reçues pour ces exercices. Non pas pour "me la péter"... okay, disons, pas que pour... C'est d'abord l'occasion d'attester de la pertinence ou non de mes réflexions, même si, bien sûr, comme je le dis plus haut, j'écarterais mes mauvais papiers. Et c'est aussi l'occasion pour vous de voir un peu les particularités des notations US.

Par exemple, pour l'instant, j'ai fait trois des 15 "Journal Entry Paper" du semestre, pour le cours de Communication Theory. J'en ai reçu deux, notés 7/10, soit en dessous de la "moyenne" (dans le sens de ce qu'on est censé faire) pour la notation américaine. Mauvaises notes, donc j'attends de voir ce qu'a donné, par exemple, le document que j'ai rendu aujourd'hui, pour vous montrer ce qu'on me demande vraiment de faire. Dans le même genre, une dernière rédaction pour le cours d'Argumentation, où il fallait répondre à la question "What is the value of classical argumentation theory?" (différents sens dans la question, y ajouter aussi les particularités linguistiques du terme "value") a été pour moi assez laborieux, même si j'ai fini par m'en sortir. J'attends de voir ce que le prof en a pensé. Contrairement aux réflexions du cours de Persuasion, bâties autour de nos valeurs, de nos références; ici il est question de références précises, et même parfois techniques. Simplement, je ne suis pas sûr que ce que j'ai dit est historiquement exact ou que les notions auxquelles je fais référence sont bien interprétées.


Bien sûr, pour toute question de compréhension, de vocabulaire, toute remarque ou rectification, je me ferrai un plaisir de vous répondre.

Je crois que ce que je fais là est un peu bizarre mais si tu me connais, et encore plus si on a déjà eu des discussions un peu approfondies, il y a fort à parier qu'on ai déjà eu ce genre de réflexion, et je me doute bien que ces nouveaux sujets ont de quoi t'intéresser.

Si si.