If you need to translate this page.

dimanche 2 novembre 2008

Life is not only crazy. It's REALLY crazy.

Encore une fois devant le petit écran pendant que j'écris ce message, je suis désolé de ne pas trouver un seul match de basket sur la centaine de chaînes du câble. En même temps, il ne doit pas y avoir trop de matchs qui se jouent à 2h44 du matin, surtout quand en fait on est dans la nuit de l'heure d'hiver.

Bref.

Toujours autant de choses incroyables à raconter. Mais je suis bien obligé de choisir.

La semaine dernière a été l'échéance d'un joli petit projet entamé il y a plus de deux mois : j'ai finalement interviewé le rappeur Common. Même si j'ai tenté de lancer le jeu de mise en contact (rédacteur en chef du magazine à Paris, filière française de la maison de disque, maison-mère aux US, assistant proche de l'artiste) dès le mois de septembre, tout s'est accéléré quelques jours avant la date, comme souvent dans le milieu de la musique. J'ai eu la confirmation de l'interview seulement la veille de la rencontre, rencontre qui a eu lieu vendredi dernier, 24 octobre.

Accompagné par quelques étudiants internationaux (un français, un allemand, un autrichien, une thaïlandaise), nous sommes allé à la fac de Columbia, à deux heures en voiture de Kirksville. "Mizzou", la fac de Columbia, est clairement plus connue que Truman, et c'est pas sans l'aide de leur équipe universitaire de football américain qui est dans l'élite du pays. L'événement du jour, est donc le petit concert de l'ami Common.

Dernières précisions par téléphone avec l'assistante de Common, et on se retrouve en coulisse pendant la première partie du concert, assurée par un groupe local, visiblement. Marco, mon ami allemand, m'accompagne pour prendre des photos de Common pendant l'entretien.

J'avais préparé mes questions pendant la semaine précédant l'interview, précisant les sujets de discussion et la formulation au fur et à mesure. Au final, je suis arrivé au Jour J sans trop stresser.


15 minutes de discussion, c'est pas énorme, surtout quand l'assistante mais même l'artiste nous poussent vers la conclusion alors qu'on n'est pas encore arrivé aux 20 minutes prévues.

Bien que content de l'expérience, mon perfectionnisme m'a amené à revenir de cette expérience avec un arrière gout un peu amer, soulignant que même si Common était courtois et parfois amical, on était quand même à des miles de quelque chose de vraiment chaleureux. Restait au moins un concert qui, lui, n'avait aucune ambiguïté : Common, et son groupe instrumental, ont mit le feu.


Il m'a fallu quelques jours et le visionnage de quelques clips de ce rappeur qui a plus de 15 ans d'expérience pour me rappeler à quel point il n'est pas un débutant, et même plutôt une vraie pointure. Vu comme ça, le souvenir de la rencontre reprend des couleurs : "ah oui, quand même, je l'ai interviewé". Et quoi qu'il en soit, il est resté très agréable, sympathique, ouvert, parfois curieux à notre égard à Marco et moi. Oui, finalement, c'était drôlement bien.


Quelques petits chiffres pour illustrer le haut niveau de Common : près de 4 millions d'albums vendus en 16 ans de carrière, sur 7 albums...

Et pour illustrer le talent artistique du monsieur, quelques très bons moments de sa carrière...


I Used to Love H.E.R., son premier "tube". Il y déploie une métaphore filée : la culture hip hop devient une demoiselle avec qui il a eu l'histoire d'amour d'une vie (1994, Resurrection).



The Light, un de ses titres les plus connus (2000, Like Water for Chocolate)



Come Close, superbe chanson et surement le plus beau vidéo clip que j'ai vu de toute ma vie... (2002, Electric Circus)



The Corner, un des classiques de Be, album de la révélation pour le grand public. La présence de Kanye West derrière les fourneaux n'y aura pas été pour rien. (2005, Be)



Drivin' Me Wild, très bon titre avec la chanteuse anglaise Lily Allen (2007, Finding Forever)



The People, autre excellent titre de Finding Forever. Grand moment du concert, c'est aussi dans ce titre que, dès 2007, il exprime son soutien pour Obama, le temps d'une rime. (2007, Finding Forever)



Announcement, premier single de son nouvel album. On reconnait bien Pharrell Williams qui prend les reines de la production après deux albums avec Kanye (2008, Universal Mind Control)




Rendez-vous le 9 décembre pour la sortie du nouvel album, et dans quelques mois pour mon article dans Rap US !

Après une nuit bien méritée, je m'attaque demain à la célébration d'Halloween ce week-end et à un dernier point avant l'élection présidentielle mardi prochain !!!

Samuel

Aucun commentaire: