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mardi 6 janvier 2009

Un filou à Philly

Hey les copains.

Quelques journées de passées dans l'ancienne capitale des US.

Dimanche 4 janvier, semi-grasse mat' et courses dans une sorte de supermarché de la ville. Surprise : à côté des Walmarts remplis de mal-bouffe, on trouve ici, assez facilement, des fruits et légumes frais, viande, poisson. Toujours beaucoup de produits à réchauffer, mais j'ai vraiment déjà vu pire aux US.

Du coup, l'après-midi est relax pour les filles qui restent à l'appart pour digérer, alors que je m'improvise une petite ballade.

Petit passage par le Rittenhouse Park.

Aux US comme partout le moderne l'emporte sur l'historique...


Et puis, dans un cinéma bien modeste de 2 salles, le dernier film avec Jim Carrey "Yes Man". Le cinéma américain commercial, il n'est pas si irritant que cela on est dans ce genre de registre comique sans trop de prétention. (Parce que pour le côté dramatique, le dernier James Bond ou même le Batman, pourtant tant acclamé, m'avaient franchement laissés triste et en colère...).

Comme à notre habitude depuis le début de notre voyage, petite soirée tranquille. Entre la fatigue et mes 21 ans qui ne sont toujours pas passés, les occasions de sortir un peu le soir ont été peu nombreuses, au final.

Lundi 5 janvier, ballade plus ambitieuse. Vers l'histoire des Etats-Unis. Entre Washington DC et Philadelphia, on a la couche, la recouche et la surcouche en cours d'histoire de l'indépendance des premiers états américains, de la création de la constitution, ou, plus tard, de l'abolition de l'esclavage. Intéressant et légitime, certes, mais redondant au fur et à mesure des jours.

Washington Square

Independance Hall, ancien ensemble de bâtiments utilisés par la présidence américaine jusqu'en 1800.

Ancienne House of representatives (maintenant au Capitol de Washington DC).

Autres salles historiques dont j'ai oublié les fonctions, malgré un guide afro-américain âgé aux mimiques et à l'accent excellents...



Le midi, passage par Joe's ou Jim's steak, l'une des meilleurs places de la ville pour goûter le mondialement connu cheese steak, signe culinaire de Philadelphia (viande hachée, fromage, oignons).


Verdict : ultra décu. Bon, le côté un peu dégoutant après 5 minutes, avec le fromages dégoulinant, on pouvait s'en douter. Comme je le disais plus tôt dans le semestre, rares sont les repas desquels je ne suis pas sorti avec un début de mal de ventre. En revanche, jusqu'à présent, on en avait pour notre argent. En général, la bouffe aux US c'est plutôt : "Vla une bonne patée, t'en as pour 4 jours". Et là non. En 3 minutes, c'était gobé. Et le tout pour près de 8 dollars, quand même. Breeeeffff...

Un peu de marche pour revenir au centre historique de Philly.

Le lieu de la maison de Benjamin Franklin...

Le Liberty Bell (là encore, paye ta propagande sur tout le symbole de la liberté des Etats-Unis... le tout sur une bonne dizaine de panneaux informatifs dans le musée...).

Un peu de "Visitor's center" (genre d'office du tourisme, même si on en trouve plusieurs par ville aux USA). Et la vache de la constitution. Pourquoi pas.

Et puis soirée calme. A nouveau.

Après trois jours, on sent bien que toute ville n'est pas Washington DC ou San Francisco. Ici, comme à Boston, on arrive vite à avoir fait le tour des principaux points historiques/culturels de la ville. Malheureusement. Enfin, restent deux-trois trucs à voir quand même.

Bref, aujourd'hui mardi 6 janvier, grasse mat' et on bouge le midi pour le Musée d'Art de la ville.

En route, le fameux "Love Park".

Et donc, le musée, au bout de l'avenue, avec ces célèbres marches (cf. Rocky).



Sur le chemin, on croise, à ma grande surprise, les deux australiens rencontrés à Washington. Je crois que c'est la première d'une série de retrouvailles totalement inattendues, vu tout le monde que j'ai rencontré ce semestre et que, en principe, j'aurais peu de chance de revoir. Mais je sais pas, je le sens. J'en reverrai certains. Sans même le planifier. Bref.

Un musée gigantesque, sur deux étages. Plusieurs ailes, par genre. Moi je me suis aventuré... dans l'art Asiatique, principalement. Super intéressant de voir les nombreuses mises en scènes. Ce ne sont pas seulement des tableaux/sculptures présentées, mais carrément des intérieures, des portes, des plafonds. Et puis au bout de la visite, ces salons de thé japonais superbes. Il y règne une atmosphère paisible au possible. Impressionnant.



Et en s'aventurant dans les autres ailes, on voit qu'ils ont aussi joué le jeu des mises en scène pour l'art européen du Moyen Age, de 1500 à 1900, etc. Impressionnant. Vraiment intéressant.

Retour à l'appart. Et puis, départ pour... un match de NBA !!! Le premier pour moi, et je fête ça en y allant en solitaire (...).

Il pleut, il pleut bergère; les équipes ne sont pas excellentes, mais ça n'empêche pas une bonne poignée de Philadelphiens d'assister au match. Je les ai pas compté un par un, mais il y en avait un sacré paquet. Et finalement, en arrivant dans l'intérieur du stadium, on voit que la salle est tout sauf remplie. Intéressant.




Beaucoup à dire, j'ai vu quelques stars quand même (le géant chinois de 2m26 Yao Ming, Andre Miller, Andre Iguodala, Tracy McGrady...), mais l'essentiel est bien entendu culturel. De voir tout ce qui se passe, la boulimie américaine des écrans, des leds, des 1500 trucs qui se passent à chaque pause, aux pom-pom girls, aux mascottes, aux hot-dogs...

Bonne surprise, j'en ai eu que pour 10 dollars (14 en comptant des frais), pour une place où on voyait très bien. Pour 33 dollars, il y avait la formule "All you can eat", genre place pas extra (sur un côté, derrière un des paniers, en hauteur), mais avec bouffe à volonté. Ah bon. J'ai failli. Mais je n'suis pas tombé.

A la place, un petit sandwich qu'ils appelent "hoagies", ici à Philly, en face de la résidence, chez l'italien du coin. Bien plus rentable. Et demain, New York. Eh ouai.

1 commentaire:

Guillaume Chauvigné a dit…

elle a une drôle de gueule la maison de benjamin franklin ^^