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jeudi 14 août 2008

Man, US is crazy...

2h14 heure locale, 9h14 en France, je trouve enfin quelques minutes pour vraiment entamer ce blog. Deux journées réellement marquantes mais aussi arasantes.

Lundi 11 Août 2008

Levé 6h, départ de l'avion de Paris à 11h10, arrivée 9 heures plus tard à Chicago, 13h10 heure locale, départ vers 17h pour Kansas City, arrivée à 18h30, sleep at 11pm. Les matheux pourront vérifier : une belle journée de 24 heures.

Après les déboires de ma compatriote Marie à l'aéroport (eh oui, il vaut mieux garder son formulaire DS 219 pour partir aux USA - tant pis, on se voit dans quelques jours...), nous quittons le sol roissien. Première surprise : nous atteignons l'Angleterre très rapidement, en moins de 30 minutes. Passage par le nord de l'Irlande, et plongeon pour une grosse partie du voyage : l'Atlantique. Pas grand chose à regarder par le hublot alors on vacille entre sommeil léger et zapping entre les films proposés sur le petit écran que chacun a devant soi : Be Kind, Rewind, Kung-Fu Panda, Hollow Man... D'ailleurs, on peut aussi switcher pour avoir une série de radios apparemment faites pour la compagnie aérienne, classées par genre, ainsi qu'une carte dynamique plutôt utile indiquant toute sorte d'informations : altitude, durée restante, distance parcourue... Le tout en français et anglais.


Réveil en sueur d'un furtif rêve, et là apparaît un paysage totalement incroyabe : oui, c'est le Groenland. Les torrents de glace finissant leur route dans un océan probablement glacé alternent avec quelques rochers, alors que semble se dessiner vers l'horizon une sorte de chaîne montagneuse. L'altitude à laquelle nous sommes (10 000 mètres) me fait remarquer que les petits lacs que nous voyons doivent en réalité mesurer plusieurs dizaines de kilomètres de long. Ah oui, précision : 6 000 km parcourus en 9 heures, ça donne un train de vol de 1 km par 5 secondes. Maurice Green est un rigolo.


Nouvel épisode de ce désormais monotone océan pendant près de 2 heures pour finalement approcher des côtes canadiennes. La tonalité est clairement plus dans le vert, mais la zone semble tout autant inhabitée. Sur la carte de l'écran, il y a à un endroit une petite île, près du delta d'un fleuve. Vu du hublot, elle prend toute la place.

Les habitations se font de plus en plus nombreuses, même si c'est l'approche du lac Michigan qui nous fait réellement survoler nos premières grandes étendues habitées, et par la même entrer aux Etats-Unis. Les grands lacs étant derrière voire dessous nous, l'avion finit par se rapprocher du sol, ce qui nous permet de voir très précisément ce qui semble être une énorme métropole : Chicago. Comme me le fait remarquer ma voisine Mélanie, "Les villes américaines, on dirait qu'elles sont sans fin".

Et puis à un moment, se profile une piste d'atterrissage. Plus rapidement qu'il n'y paraîtrait, nous sommes arrêtés, puis sortis de l'avion. Next episode : la douane. Ou plus précisément : le bureau de l'immigration. Après une courte file d'attente, des policiers avec gros flingue et éventuellement lunettes de soleil nous interrogent très succinctement derrière leur semi-vitre en plexi-glasse, inspirés qu'ils sont par nos réponses au questionnaire donné dans l'avion : "Amenez-vous de la viande avariée avec vous ?". Et c'est tout. Pas de question réellement pertinente sur nos intentions, pas de vérification de nos bagages, pas de suspension de notre disque dur externe Western Digital 320 Go rempli de musique téléchargée illégalement. Réception des bagages non auscultés, plusieurs check-ins avec de cordiaux flics qui restent relativement compréhensibles. On décide de passer dans la pré-zone d'embarquement, aussi appelée zone des "Duty Free", c'est à dire zone où de nombreux magasins en tout genre proposent des produits sans taxe. On attend dans un couloir gigantesque, histoire de prendre notre première claque culturelle. De deux choses l'une : les américains sont beaucoup, et ils mangent sans arrêt. Autre (bonne) surprise : le fameux melting-pot américain tient ses promesses. On côtoie réellement afro-américains, latinos, arabes, asiatiques et blancs. Et, jusqu'à ce qu'on entende leur accent, on ne peut vraiment pas dire s'ils sont effectivement américains ou non. On remarque aussi beaucoup de noir-américains qui travaillent pour l'aéroport.


Quelques minutes d'attentes qui se transforment en quelques quart d'heures, notre vol est repoussé de quelques minutes. C'est toujours rigolo de voir des ports d'embarquement à quelques mètres de soi indiquant des destinations plutôt prestigieuses : San Francisco, Atlanta... La notre ne l'est que légèrement moins. Après une heure de vol qui parait comme un instant dans un petit avion (120 passagers) et deux ou trois verres de Coke, nous voilà à Kansas City. La taille n'est pas la même. A première vue, on se croirait dans une gare de la SNCF en France, type ville de taille moyenne. Bagages récupérés, nous avons deux missions : contacter l'hôtel pour leur demander de venir nous chercher, et trouver Emmanuelle, nouvelle compatriote, qui vient juste d'arriver à autre terminal : l'aéroport est plus important que je l'imaginais. Nous sortons, et là arrive le second choc, cette fois'çi thermique : il fait trop chaud. Ou plutôt, vraiment lourd. Un vent vantant étonnamment les senteurs de cigarillos à la vanille nous affronté violemment le visage, tandis qu'on attend le "Red Bus" faisant la liaison entre les terminaux. Nous finissons par trouver Emmanuelle, non sans les aides d'un autre sympathique employé de l'aéroport. Le tableau récapitulant les numéros des hôtels de la région ne change rien : le notre est injoignable, et tous les numéros que nous trouvons sont finalement clairement hors-sujet. Cette-fois çi, c'est un gentleman apparemment pilote qui nous donne un coup de main pour réussir à finalement joindre l'hôtel. Quelques minutes plus tard, c'est la taille, ou plutôt la largeur des routes qui impressionne. Le paysage est très particulier : les terrains vagues sont interrompus par des voies rapides qui s'entrecoupent sans réelle fin.


L'hôtel éprouve du respect pour les clichés : on se croirait dans No Country For Old Men, un étage en plus. Et un tambour assourdissant de criquets dehors comme symphonie. Deux grandes chambres pour 5 personnes au total. Le "King Bed" n'a pas les yeux plus grands que le ventre : c'est vraiment énorme, alors que les Queen Beds sont simplement l'équivalent de nos lits doubles. Décalage horaire oblige : on n'a faim et pas faim en même temps. On finit par se tenter au restaurant de l'hôtel d'à côté. Ambiance complètement déroutante : ce motel plutôt luxueux est rempli de jeunes style Spring Break, avec salle de jeux vidéos, piscine... et restaurant remplit de télévisions. Le vidéo-projecteur vante les mérites de l'équipe féminine de beach volley américaine. On nous serre un improbable sandwich plutôt bon mais surtout massif, accompagnées de french fries - c'est l'occasion - faites maison. De jeunes hommes dînent seuls et vite. Nous sommes trop fatigués, et finissons par rentrer dans nos chambres. Sur le chemin, je tente de demander au jeune réceptionniste de mon hôtel de m'expliquer de quoi il s'agit : repères d'étudiants du coin ? Restaurant des plus banals ? Pure coïncidence ? Au bout de 5 minutes, il ne comprend toujours pas ma question, et la fatigue aidant, je finis par abandonner.

Cette dernière incompréhensions ponctue une (petite) série de mésaventures relationnelles lors de la journée : difficultés à comprendre l'autre, difficultés à se faire comprendre. Si on en reste là, c'est clair qu'on perd au change. Sentir qu'on ne peut même pas être compris par l'autre donne quand même un minimum l'impression que rien n'est possible. Heureusement, ce ne sont que des premiers contacts ; le temps fera son travail.

Dans la chambre, découverte de la TV américaine : une quinzaine de chaînes réparties entre les canaux 1 et 40. Sport, news, séries. Et, curieusement, un grand nombre de chaines propres à Kansas City, parmi lesquelles un "Fox KC" ou encore une chaîne locale de dessins animés. Quoi qu'il en soit, le résultat est réellement crédible et professionnel.

Mardi 12 Août 2008

C'est toujours fun de pouvoir se lever à 7h30 du matin et regarder un match de l'équipe américaine de basket-ball contre l'Angola.

Deux étudiantes des l'UCO, devaient nous rejoindre dans la nuit. Au final, aucune nouvelle, et personne n'est venu.

Petit déjeuner mignon comme tout dans ce qui ressemblerait presque à une arrière cuisine ; nous quittons l'hotel à 9h45. Rendez-vous à l'aéroport à 10h pour les premières vérifications. Deux car à l'effigie des Bulldogs de Truman State University (l'équipe de football US) arrivent, suivis par 3 petits camions pour les bagages. Deux étudiantes travaillant pour le bureau des étudiants étrangers vérifient notre présence. Il y a beaucoup d'étudiants venant du Népal, quelques uns d'Europe (Espagne, Autriche), une africaine et des chinoises. Nos bagages sont rangées selon notre résidence, et nous partons.

Dès le départ, mon voisin de derrière m'adresse la parole : "Where do you come from?". Jared est indien, il vient de Bombay et est à Truman pour 4 ans, où il compte étudier la finance en Major (discipline principale) et le français en Minor (discipline secondaire). Il apprend le français depuis 3 ans au lycée où ils n'ont abordé que des aspects formels de la langue (grammaire, conjugaison...), mais ses plus grands progrès sont expliqués par son intégration d'une sorte d'agence français présente à Bombay et permettant de parler la langue. "During the lessons, talking in English is like a sin!". En Inde, il y a plusieurs centaines de langues mais il ne parle que l'anglais depuis son enfance. Son aisance parle pour lui, et son accent indique sans ambiguïté son pays d'origine. Quelques incompréhensions passagères, mais nous finissons toujours par nous faire comprendre. Aussi improvisée que soit notre rencontre, le courant passe vraiment. Notre "accompagnatrice", Navini, l'étudiante qui travaille pour le bureau des étrangers, vient du Sri Lanka. Elle est à Kirksville depuis un an.

Après seulement une heure passée sur ces sortes d'autoroutes uniquement bordées de champs, nous nous arrêtons dans une espèce de zone industrielle. Passage obligé : le Mc Donalds. Menu moins cher qu'en France, même si le prix indiqué n'est pas le prix payé: aux USA, tous les achats sont taxés. Je commande un soda, la dame âgée à la caisse me répond que j'ai à me servir dans la salle. Des pompes à soda à volonté nous attendent, c'est impressionnant et réjouissant à la fois. Dans le menu, le "verre" est donné, on récupère le couvercle à côté des pompes. La taille de certains couvercles (plus de 2 fois la taille habituelle) rappellent que si on veut trouver d'énormes verres, ça peut se faire.


Repartis, les deux heures restantes passent vite. Depuis Kansas City, le chemin pour Kirksville est simple : tout droit, puis à gauche. Toutes les routes sont en angles droits. Arrivés, un grand panneau nous souhaite la bienvenue dans la "petite" ville de Kirksville. En France, une ville de 20000 habitants est petite, concentrée. Ici, c'est simplement l'inverse. Larges routes, parkings gigantesques pour le moindre magasin, grandes propriétés. L'urbanisme est aussi différent : on trouve des arbres sur la plupart des trottoirs, assurant un peu d'ombre. Et aussi un élément très typique : la pelouse qui borde les trottoirs. Ca semble peu mais au final le paysage est totalement différent. Un parking déssert l'université, du côté de ma résidence. Je découvrirai plus tard qu'il y a tout une série de parkings autour de l'université, qui est en plein coeur de la ville. Deux étudiantes venant de Kansas City aussi m'accompagnent dans ma résidence, appelée "BNB" pour le nom des trois ailes, une népalaise et une chinoise de Pékin. L'étudiante responsable des étudiants étrangers pour ma résidence - il y a toute une série de responsables en tout genre - m'indique et me présente ma chambre. Il y a à dire sur cette chambre, mais je pense faire une petite vidéo d'ici quelques jours que je mettrai sur ce même blog, ainsi que pour faire la visite de la résidence. Je demande directement à aller chercher mes affaires reçues au bureau des étudiants étrangers (ISAO), à savoir un ordinateur et une caméra, principalement. Les américains sont très enthousiastes de rencontrer des étrangers, et les français semblent avoir un certain statut en plus. Alors que la plupart des étudiants étrangers se montrent un poil timides, je me rends compte que je m'enfonce minute après minute dans une attitude surexcitée et enthousiaste rapidement remarquée, mais apparemment appréciée. On blague sans arrêt sur les différences culturelles, sur la langue, surtout que tous les américains s'essaient au "Ca va ?", "Comment allez-vous?", "Je m'appelle...".


Je retourne dans ma chambre, la responsable des étrangers pour BNB, Erin, me rejoint et nous discutons, avant d'aller diner, à... 18h. C'est tôt, les étrangers n'ont pas trop faim. Ce sont les habitudes américaines: ça devait bien arriver ! Je dîne avec Jared, Mélanie et Emmanuelle. Nous passons notre temps à discuter. On peut se servir autant que l'on veut, pour la nourriture comme pour la boisson, et les nombreux produits gras permettent d'expliquer en partie les statistiques qu'on connaît bien pour les USA. Progressivement, on se met à connaître toujours plus d'étudiants, en particulier les étrangers. Après un petit retour par la chambre, rendez-vous est donné devant BNB pour un départ en petits camions pour Walmart. En attendant, je fais connaissance avec 4 népalais, et notre jeu absurde sur le simple fait de réussir à se souvenir de prénoms auxquels nous sommes si peu habitués forme l'occupation de tout le groupe qui se forme progressivement.


Walmart est un autre grand symbole américain. Imaginez une ville de 20 000 - on y est, toujours - avec un gigantesque magasin, vendant tout ce qu'on peut imaginer. Certains ont des listes et quelques produits ou nourritures à acheter, d'autres comme moi y vont surtout pour voir. Nous nous promenons, alors que je parle surtout avec Rijosh (prononcer comme en anglais : "re-josh") et Ujwal (idem : "usual"). 19 et 20 ans, ils sont à Truman pour 4 ans et vont étudier l'informatique. Ils sont intéressés, curieux, ouvert à l'échange, mais leur connaissance en informatique semble assez restreinte ! Ca ne semble pas les inquiéter. Encore une rencontre des plus agréables. La particularité de Walmart, c'est aussi de proposer des prix relativement bas, près des prix de magasins du type Liddle ou Netto en France. Arrivé en caisse, c'est une vieille dame - peut-être 70 ans - qui règle notre commande. On nous propose avant de régler la commande si on souhaite donner 1$ pour une association de bienfaisance. Les Walmart ne semblent pas lésiner sur les poches en plastiques données. Les étudiants américains et étrangers qui ont fini se retrouvent progressivement à l'intérieur du magasin, près des portes d'entrée, le temps que tout le monde arrive. On voit une nouvelle dame âgée qui travaille près des caddies. Elle semble s'occuper de les mettre en place... Les caddies sont à l'entrée du magasin, sans consigne d'1 euro comme en France, mais il y a en fait en arrière plan un grand grillage qui peut être ouvert s'il faut rajouter quelques caddies. Tout un fonctionnement.

Retour aux voitures, entre quelques passes avec mon nouveau ballon de foot américain avec les népalais. Ah oui, Walmart est ouvert 24h/24...

Une fois à la fac, je suis Mélanie dans son appartement et nous discutons un peu, nous avons quittés deux des népalais autour de la table de ping pong qui les a conquis. On croise un groupe d'étudiants faisant une sorte de jeu d'intégration : ce sont tous les responsables de cette résidence, Missouri Hall. Je finis par partir et retrouver ma chambre, sans avoir retrouvé Rijosh que je devais revoir pour faire quelques passes sous les éclairages du parking. C'est aussi ça le problème dans ce genre de grand campus : à moins d'avoir des téléphones portables, il n'y a pas d'autres moyens pour retrouver les personnes que d'aller knocker à leur porte. Et le soir, les portes des résidences sont fermées donc ça devient difficile...

Cette deuxième journée compense un peu les désagréments relationnels de la première. Les étrangers sont clairement dans notre situation, et j'imagine difficilement rencontrer des gens plus passionnés, plus ouverts, plus curieux, et tout simplement, plus gentils. Les américains sont aussi vraiment chaleureux et surtout plus rapidement proche qu'en France, même si on m'a dit qu'ils finiront par se montrer plus froids quand les relations s'étaleront un peu dans le temps.


Mercredi 13 Août 2008

Levé par surprise et Jared à 8h45, nous sommes trop justes en temps pour pouvoir aller déjeuner avant que ça ferme, à 9h. On se promène dans la fac pour avoir notre carte d'identité étudiante, notre accès internet et les paramètres pour mon ordinateur portable. Nous déjeunons dans une cafétéria assez vide. Découverte du down town de Kirksville ensuite pour les étudiants étrangers, mais je décide de revenir chez moi pour avancer mon blog. Environ une heure plus tard, une série de français, népalais, américains et autres débarque dans ma chambre. Plusieurs repartiront pour la ville, alors que je pars pour un grand tour dans le campus avec 3 népalais et un espagnol. Activité principale : foot américain. C'est l'occasion et le prétexte de se promener et de découvrir, entre autres, la maison des étudiants internationaux. Je passe au Ryle Hall où plusieurs des népalais, en particulier Rijosh et mon ami indien Jared ont leur chambre. C'est reparti pour un peu de foot américain dehors, sous un soleil parfait, avant de revenir dans ma résidence pour aller un peu sur internet. Nous devons nous presser pour aller dîner ; l'ambiance est de plus en plus détendue autant avec les étrangers - de nombreux étrangers sont arrivés aujourd'hui - mais aussi et surtout avec les américains qui commencent à nous connaître. Après le repas, je reste avec Jared et les népalais. Nous traînons en attendant 9h30 et la soirée prévue au Missouri Hall. J'apprécie réellement ce que je vois comme une authenticité, une honnêteté dans leur comportement. Ils sont calmes, curieux, ouverts, et veulent juste être heureux. Grande différence avec l'Europe, où au moins celle que je connais : ils sont à mille lieux de de trouver utile de rentrer en conflit avec son entourage pour être heureux... Ils sont juste modestes et ouverts. Plus j'avance dans ce voyage, et plus cela me parait évident.

Du coup, le temps passe vite, je me suis réveillé à 9h - grosse performance pour moi, surtout après seulement 5 heures de sommeil - et j'en redemande toujours plus. Par ailleurs, écrire ces quelques lignes me prend beaucoup de temps et me donne l'impression de perdre des bons moments ici. Et puis les mots que j'emploie me semblent à mille lieux de montrer la puissance des événements ici, principalement, évidemment, autour des relations. Je vais tenter de découvrir ma caméra ce soir, afin de pouvoir surtout filmer quelques passages de ma vie quotidienne qui, je pensent, parleront pour moi, et qui seront moins fatiguant pour vous...

J'espère que tout le monde va bien. Tenez-moi au courant !

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Bravo Sam pour cette entrée en matière !!! On ressent très bien ton excitation et plaisir à découvrir que les choses les plus simples, les plus anodines et te paraissant normales en France dans ton environnement habituel deviennent une découverte très enrichissantes à l'étranger.

Profite, profite, ça passe très vite...

François

Anonyme a dit…

Et voilà: tu es arrivé à bon port! Vis cette expérience à fond et reste ouvert à ceux que tu rencontres et curieux à tout ce qui t'entoure. Bonne idée pour le ballon.

Claire