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mardi 13 janvier 2009

Now it's done.

Hey les copains. Voilà la fin du chemin arrivée.

Samedi 10 janvier, départ de New York en matinée pour arrivée à l'Aéroport de La Guardia. Passage par un Queens qui, doucement, se couvre de neige. Il aura fallu attendre mon départ pour voir des flocons à NYC.

La Guardia, lieu tranquille


Arrivée à Chicago

Peu d'attente, et vol assez rapide pour arriver à Chicago. Deux heures avant le vol pour la France en principe... et 7 heures au final. Entre temps, l'occasion de papoter avec un texan, la cinquantaine, gentil comme tout et vivant maintenant à Vancouver. Exemple à peine surprenant de toutes ces rencontres improbables et inoubliables que j'ai vécu ce semestre.


La file d'attente des guichets d'information un samedi soir...

Les gens sont énervés par le retard et montent vite dans l'avion. Deux heures plus tard, tout le monde dort. Et moi, pas loin.

Quelques heures plus tard...

Arrivée à France vers 14 heures, heure locale. Douane très tranquille : uniquement le passeport est vérifié pour les européens, et aucunes de mes valises n'aura été inspectée.

Petite journée et nuit en famille chez ma soeur, près de Paris. Bons moments de retrouvaille. Départ hier lundi 12 janvier en passant chez une autre de mes soeurs, pour arriver chez mes parents à La Roche s/ Yon. D'ici, je vais lancer tous les projets de ce semestre, entre une recherche urgente d'appartement et, bien plus loin, jusqu'à l'Inde pour l'année prochaine.

On arrive près de la fin de l'aventure, mais on n'y est pas non plus totalement. Je vais, bien entendu, arrêter de raconter mon quotidien, mais j'imagine que d'ici quelques semaines ou quelques mois, je posterai un ou deux articles concernant ce que je retiens de mon expérience avec un peu de recul. "Stay tuned", restez connectez, donc.

D'ores et déjà, merci à tous ceux qui ont consulté plus ou moins régulièrement le blog. Comme je l'expliquais souvent au début : il y avait tellement à dire et peu de temps pour le faire. Au départ, je voulais tout raconter, et progressivement, j'ai appris à sélectionner. Et on garde les souvenirs détaillés pour les discussions. Mais malgré cela, je crois que chacun a pu avoir une aperçu de mon expérience, d'un point de vue tant que possible distancé, tout en vivant pleinement les expériences et les émotions.

J'ai beaucoup appris durant ce semestre. Non seulement intellectuellement, mais aussi, bien sûr, humainement. Rencontrer la différence, c'est rencontrer l'unité. Et, bien que toujours athée, je parlerais avec évidence de foi quant à mon espoir dans l'humanité. Des grands événements se sont déroulés pendant ce semestre (évidemment, l'élection d'Obama), mais à mon échelle ce sont aussi plein de petites histoires, de petits moments qui m'ont totalement illuminés.

Alors, je ne vous conseille qu'une chose : allez-y. Pas seulement aux Etats-Unis, mais partout dans le monde. Dans la vie, c'est l'expérience qui assure l'évolution. Cette expérience arrive quand on sort de chez soi. Et symboliquement, partir à l'aventure bien loin de son petit nid douillet, ça, c'est aller cueillir la vie.

A bientôt donc,
Et merci pour la lecture et le soutien à travers le semestre,
Samuel

samedi 10 janvier 2009

Un dernier coup pour la route

Hey les copains et les copines.

Bon, dernier jour à New York et aux USA. Ca fait bizarre à dire.

Aujourd'hui vendredi 9 janvier, nouvelle journée de marche. Mais cette fois-ci, on se calme et on reste "autour" de l'auberge. Enfin, façon de parler vu qu'aux US, tout est grand. Surtout à New York.

Après un Starbucks tardif en fin de matinée, arrivée à l'Empire State Building, plus haut point de la ville de New York. 20 dollars pour le 86 étage, un sacré système de sécurité et 15 dollars supplémentaires en option pour aller à l'étage ultime, 106 : tout ça pour nous accueillir. A nouveau, je suis avec mon ami d'Arizona, Brian, mes collocataires de chambre Pierre et Léna et leurs amis Nicolas et Marie.


Jolie vue. C'est le moins qu'on puisse dire.

Vers le sud...

Vers le nord...

Mais sacrément rapide. On en blaguait avant d'arriver en haut, mais oui, clairement, on a passé plus de temps à passer tous les passages au premier étage et dans l'ascenseur que de temps à regarder le paysage en haut. En même temps, vu les bourasces de vent au 86 étages, on comprend vite.

On redescend donc, et pour fêter ça, déjeuner américain typique au Burger King du coin. Bon.

Et puis, au revoir Nico et Marie : nous, on va vers le Nord, pour jeter un coup d'oeil à Central Park. Le célèbre Central Park.

Pas de quoi être décu. Le paysage, vu du parc, est sublime, et le parc, en lui-même, est ultra gigantesque. Bon moment. Malgré le froid.





Petit réchauffement dans un bar de Upper East Side, quartier le plus riche de Manhattan, longeant Central Park, côté Est. Chocolat chaud de luxe à 6$, et pour cause, il s'agissait non pas d'eau poudrée mais apparemment de carreaux fondus. Un peu comme au petit dèj en Espagne. A ce prix, on en a vraiment pour son argent.

On quitte Brian (à dieu au passage), et nous trois on continue un peu plus loin, en allant sur un côté du Park, pour voir rapidement le musée Metropolitan. Prix d'entrée variable (selon l'envie et la générosité), et collection incroyable. On s'est intéressé à l'aile égyptienne et plus rapidement à celle consacrée à l'art asiatique. Superbes moments.





On ressort, toujours en longeant la 5ème Avenue vers le Nord, pour voir l'extérieur et l'intérieur du musée Guggenheim. Joli. Mais pas le temps d'aller voir les expos.



Un peu de marche et retour en métro.

Petit diner au resto chinois à 2$ le repas. Soirée bar en principe, mais après une petite sieste méritée à 21h, et surtout quand on apprend que Nico et Marie sont eux aussi fatigués ce soir, on annule. Un peu de repos ne fera de mal à personne. Et un peu de temps, aussi, pour moi, histoire de tout planifier pour demain. Le grande jour, part. 2 : je boucle la boucle.

vendredi 9 janvier 2009

New York, New Yoooooooooork!!!

(sur l'air d'une chanson bien connue)

"Whoouuahahaouaha" : c'est l'occasion de créer de nouvelles onomatopées. New York, c'est vraiment dingue.

Mais avant ça, mercredi 7 janvier, levé matinal pour changer et dire au revoir à Mélanie qui part pour la Nouvelle Orléans. Un grand merci à elle pour l'opportunité qu'elle ma donné pendant ce mois de voyage. Quelques heures plus tard, c'est à moi de quitter l'appart' et de rejoindre le quartier chinois pour prendre le bus de New York.

Bus quasiment vide, à côté de celui plein à craquer prit vendredi dernier.

Un dernier regard à Philly.


Arrivée moins de deux heures après le départ, je me retrouve en plein quartier chinois. Un poil perdu, mais on finit bien par trouver une station de métro. A partir de ce moment là, si on sait la station d'arrivée et la ligne à prendre, ça se fait bien. Je ressors sur Broadway, au niveau de la 49ème rue, la rue de mon auberge de jeunesse ("hostel" en anglais). Whoooo. C'est grand. Mais je marche encore un peu pour arriver à mon but.

Tenue par des chinois, l'auberge est l'une des meilleures côtées de New York. Premières impressions mitigées : nombre gigantesque de chambres, je me retrouve dans une petite salle avec 3 lits superposées, pas beaucoup de place pour mettre les valises, et pas de genre de salon dans l'auberge pour se poser... ou ne serait-ce que s'assoir ! Le temps de faire connaissance avec 2 de mes compagnons de chambre, un couple de jeunes étudiants finlandais, je m'aventure avec eux dans le resto chinois près de l'auberge, où on a les diners gratuits. Enfin, il faut juste régler les "tips", les pourboires. Pas grand chose, deux dollars. J'ai découvert aux US à quel point les pourboires sont importants et toujours réglés. En général, c'est entre 10 et 20% du prix du/des plats commandés.

Bref, retour à l'auberge et je me pose sur mon lit. Avant de voir arriver deux étudiants français. Bon feeling, bon contact, je me retrouve avec eux quand ils vont dehors pour retrouver des amis sur Times Square.

Voilà ce que je vois à 3 minutes à pied de l'auberge.

Le magasin M&M's de Times Square...



Bref, ces deux étudiants de Lyon effectuent une année d'échange dans une fac de la Nouvelle Orléans. Leurs amis qu'on rejoint se sont plus ou moins retrouvés tous là bas, en venant de différents endroits de la France. Fin de la soirée dans une sorte de petit resto pépère.

Aujourd'hui, jeudi 8 janvier, on décide de bouger ensemble, et de rejoindre mon pote Brian, le type d'Arizona, que j'avais rencontré à Washington DC. Un peu de marche pour arriver au Grand Central Terminal, gare majeure de New York.



Fameuse photo prise à Grand Central Terminal. Histoire de resituer.

Un peu de marche en direction des quartiers sympas et un peu à la mode: Greenwich Village, Soho et Noho. L'occasion de se balader, simplement. Une bonne ballade au final, ponctuée d'un shopping des yeux de certains magasins, entre 11h et 19h. Enfin, c'est aussi qu'on a décidé de tout faire à pied, alors que la ville est évidemment bien déservie par les transports en commun.

Empire State Building


En l'espace de quelques minutes, le paysage change.


New York University

Greenwich Village




De retour sur Broadway...

Niveau carte, il faut savoir que la partie avec les tours gigantesques, le World Trade Center, etc., sont au sud de Manhattan. C'est le quartier des affaires, et pas tellement le New York intéressant. Un peu plus haut, ce sont les quartiers que j'ai évoqué tout à l'heure, et enfin plus au nord, c'est le fameux quadrillage des Rues (numérotées; d'ouest en est), et des Avenues (elles aussi numérotées; de sud en nord). 11 Avenues pour 193 Rues, si on va jusqu'au nord de Manhattan. Et Broadway qui coupe tout ça en diagonal. Mais bien avant la 193ème rue, il y a aussi le fameux Central Park.

Bref, il faut savoir que, nous qui sommes quand même à la 49ème Rue, sommes au centre de Manhattan, plus ou moins. Non seulement géographiquement, mais aussi au niveau de l'intérêt de la ville. Bref.

Ce soir, petite sieste méritée avant de repartir un peu plus au sud pour rejoindre deux des amis de Léna et Pierre (mes deux compagnons français de chambre) : Nicolas et Marie. Resto type amérique du sud, un peu cher (20 dollars le plat), mais sérieusement délicieux. Je crois que j'y ai gouté les meilleures frites de toute ma vie. Eh ouai.

Retour en métro. Instantanées.

Un peu, beaucoup d'occupations demain.
Je commence à me mettre en tête mon retour. Mélange étrange de sentiments.

mardi 6 janvier 2009

Un filou à Philly

Hey les copains.

Quelques journées de passées dans l'ancienne capitale des US.

Dimanche 4 janvier, semi-grasse mat' et courses dans une sorte de supermarché de la ville. Surprise : à côté des Walmarts remplis de mal-bouffe, on trouve ici, assez facilement, des fruits et légumes frais, viande, poisson. Toujours beaucoup de produits à réchauffer, mais j'ai vraiment déjà vu pire aux US.

Du coup, l'après-midi est relax pour les filles qui restent à l'appart pour digérer, alors que je m'improvise une petite ballade.

Petit passage par le Rittenhouse Park.

Aux US comme partout le moderne l'emporte sur l'historique...


Et puis, dans un cinéma bien modeste de 2 salles, le dernier film avec Jim Carrey "Yes Man". Le cinéma américain commercial, il n'est pas si irritant que cela on est dans ce genre de registre comique sans trop de prétention. (Parce que pour le côté dramatique, le dernier James Bond ou même le Batman, pourtant tant acclamé, m'avaient franchement laissés triste et en colère...).

Comme à notre habitude depuis le début de notre voyage, petite soirée tranquille. Entre la fatigue et mes 21 ans qui ne sont toujours pas passés, les occasions de sortir un peu le soir ont été peu nombreuses, au final.

Lundi 5 janvier, ballade plus ambitieuse. Vers l'histoire des Etats-Unis. Entre Washington DC et Philadelphia, on a la couche, la recouche et la surcouche en cours d'histoire de l'indépendance des premiers états américains, de la création de la constitution, ou, plus tard, de l'abolition de l'esclavage. Intéressant et légitime, certes, mais redondant au fur et à mesure des jours.

Washington Square

Independance Hall, ancien ensemble de bâtiments utilisés par la présidence américaine jusqu'en 1800.

Ancienne House of representatives (maintenant au Capitol de Washington DC).

Autres salles historiques dont j'ai oublié les fonctions, malgré un guide afro-américain âgé aux mimiques et à l'accent excellents...



Le midi, passage par Joe's ou Jim's steak, l'une des meilleurs places de la ville pour goûter le mondialement connu cheese steak, signe culinaire de Philadelphia (viande hachée, fromage, oignons).


Verdict : ultra décu. Bon, le côté un peu dégoutant après 5 minutes, avec le fromages dégoulinant, on pouvait s'en douter. Comme je le disais plus tôt dans le semestre, rares sont les repas desquels je ne suis pas sorti avec un début de mal de ventre. En revanche, jusqu'à présent, on en avait pour notre argent. En général, la bouffe aux US c'est plutôt : "Vla une bonne patée, t'en as pour 4 jours". Et là non. En 3 minutes, c'était gobé. Et le tout pour près de 8 dollars, quand même. Breeeeffff...

Un peu de marche pour revenir au centre historique de Philly.

Le lieu de la maison de Benjamin Franklin...

Le Liberty Bell (là encore, paye ta propagande sur tout le symbole de la liberté des Etats-Unis... le tout sur une bonne dizaine de panneaux informatifs dans le musée...).

Un peu de "Visitor's center" (genre d'office du tourisme, même si on en trouve plusieurs par ville aux USA). Et la vache de la constitution. Pourquoi pas.

Et puis soirée calme. A nouveau.

Après trois jours, on sent bien que toute ville n'est pas Washington DC ou San Francisco. Ici, comme à Boston, on arrive vite à avoir fait le tour des principaux points historiques/culturels de la ville. Malheureusement. Enfin, restent deux-trois trucs à voir quand même.

Bref, aujourd'hui mardi 6 janvier, grasse mat' et on bouge le midi pour le Musée d'Art de la ville.

En route, le fameux "Love Park".

Et donc, le musée, au bout de l'avenue, avec ces célèbres marches (cf. Rocky).



Sur le chemin, on croise, à ma grande surprise, les deux australiens rencontrés à Washington. Je crois que c'est la première d'une série de retrouvailles totalement inattendues, vu tout le monde que j'ai rencontré ce semestre et que, en principe, j'aurais peu de chance de revoir. Mais je sais pas, je le sens. J'en reverrai certains. Sans même le planifier. Bref.

Un musée gigantesque, sur deux étages. Plusieurs ailes, par genre. Moi je me suis aventuré... dans l'art Asiatique, principalement. Super intéressant de voir les nombreuses mises en scènes. Ce ne sont pas seulement des tableaux/sculptures présentées, mais carrément des intérieures, des portes, des plafonds. Et puis au bout de la visite, ces salons de thé japonais superbes. Il y règne une atmosphère paisible au possible. Impressionnant.



Et en s'aventurant dans les autres ailes, on voit qu'ils ont aussi joué le jeu des mises en scène pour l'art européen du Moyen Age, de 1500 à 1900, etc. Impressionnant. Vraiment intéressant.

Retour à l'appart. Et puis, départ pour... un match de NBA !!! Le premier pour moi, et je fête ça en y allant en solitaire (...).

Il pleut, il pleut bergère; les équipes ne sont pas excellentes, mais ça n'empêche pas une bonne poignée de Philadelphiens d'assister au match. Je les ai pas compté un par un, mais il y en avait un sacré paquet. Et finalement, en arrivant dans l'intérieur du stadium, on voit que la salle est tout sauf remplie. Intéressant.




Beaucoup à dire, j'ai vu quelques stars quand même (le géant chinois de 2m26 Yao Ming, Andre Miller, Andre Iguodala, Tracy McGrady...), mais l'essentiel est bien entendu culturel. De voir tout ce qui se passe, la boulimie américaine des écrans, des leds, des 1500 trucs qui se passent à chaque pause, aux pom-pom girls, aux mascottes, aux hot-dogs...

Bonne surprise, j'en ai eu que pour 10 dollars (14 en comptant des frais), pour une place où on voyait très bien. Pour 33 dollars, il y avait la formule "All you can eat", genre place pas extra (sur un côté, derrière un des paniers, en hauteur), mais avec bouffe à volonté. Ah bon. J'ai failli. Mais je n'suis pas tombé.

A la place, un petit sandwich qu'ils appelent "hoagies", ici à Philly, en face de la résidence, chez l'italien du coin. Bien plus rentable. Et demain, New York. Eh ouai.